Ce
sont
les
moins
propres
à
vous
comprendre
qui
se
donnent
le
plaisir
de
vous
blâmer.
Ils
constatent
leur
infériorité
et,
pour
la
nier,
prennent
l’attitude
de
nos
autruches,
la
tête
haute,
l’œil
méprisant.
(Juba
II
in
Moi,
Juba
roi
de
Maurétanie,
traduit
par
Josiane
Lahlou,
éd.
Paris
Méditerranée
EDIF
2000)
Loin
de
nous
la
pris
de
l’attitude
de
nos
autruches…
Après
lecture
de
cette
liste
de
prénoms
diffusée,
dont
je
félicite
du
plus
profond
de
mon
cœur
les
initiateurs,
j’ai
jugé
nécessaire
de
vous
faire
partager
mon
opinion.
Permettez-moi
d’apporter
cette
contribution
à
cet
édifice
d’échange
et
de
re-constitution
de
nos
langue
et
culture
amazighes.
Ces
notes
sont
rédigées
dans
le
but
de
mieux
éclairer
et
profiter
des
aspects
et
mécanismes
de
notre
langue,
mais
surtout
faire
profiter
du
savoir
ancestral
nos
Amazigh(e)s
et
les
curieux.
En
plus
des
quatre
remarques
signalées
ci-dessous,
j’ai
reproduit
le
même
document
diffusé
sur
Amazigh-Net
(par
M.
Karim
Aguenaou,
le
11
juillet
2002)
et
noté
en
rouge
ce
que
je
pense
aider,
éclairer
et
profiter
aux
communs
de
nos
concitoyen(ne)s.
Les
prénoms
ne
nécessitant
pas,
à
mon
avis,
d’éclaircissement
ne
sont
pas
reproduits
ici ;
il
est
recommander
de
retrouver
le
reste
de
ces
prénoms
dans
le
document
original.
-
Il
me
semble
très
important
de
signaler,
dans
le
but
d’études
futures,
la
région
où
ces
prénoms
sont
usités.
Et
aussi
judicieux
d’adjoindre
à
ces
prénoms
des
verbes
ou
des
noms
de
la
même
famille
pour
mieux
comprendre
la
signification
du
prénom
en
question.
-
La
transcription
de
ces
prénoms
n’indique
pas
si
une
lette
est
emphatique,
dentale,
ou
autre.
Cas
de
Yugerten,
tout
le
monde
connaissent
Yugurten
!
Comme
aussi
ADAD
(mouflon),
est-ce
qu ‘il
faut
lire
ADAD
ou
ADHAD
ou
ADADH
ou
encore
ADHADH ?
alors
que
le
nom
de
la
femelle
est
noté
TADATT.
-
Parmi
les
noms
propres
indéchiffrables
dont
dispose
Tmazgha,
certains
ont
perdu
tout
contexte
dans
la
langue
courante
et
ils
sont
restés
sous
une
forme
figée
aujourd’hui,
et
d’autres
ont
tellement
subi
d’altérations -fausses
transcriptions
ou
transmissions
orales-
qu’ils
nous
paraissent
étranges.
Il
ne
faut
pas
oublier
que
notre
langue,
l’amazigh,
a
parcouru
près
de
trente
siècles
de
temps
en
solitaire
et
frottement
avec
les
autres
langues
et
cultures
méditerranéennes.
Donc
des
noms
propres
seules
se
sont
amazighisés,
ceux-là
ne
pourront
pas
trouver
de
frères
génétiques
dans
tamazight.
-
Aussi,
pour
déceler
la
signification
des
noms
propres
(gentilés,
prénoms
et
toponymes),
il
est
indispensable
de
constituer/disposer
d’une
base
de
données
de
la
langue
amazighe.
Ce
qui
me
ramène
à
la
question
suivante :
Est-il
possible
de
recenser
tous les
prénoms,
gentilés
et
toponymes
existants
actuellement
dans
toute
l’Afrique
du
nord?
Car
il
se
trouve
que
des
noms
usités
à
la
forme
figée
dans
une
région
donnée
aient
une
signification
courante
dans
une
autre
région.
Le
cas
des
noms
comme
(AFTIS,
TAFTIST,
IFTISEN
et
TIFTISIN),
(AGHENNIF,
TAGHENNIFT
et
TIGHENNIFIN),
(AGELMIM
et
TAGELMIMT),
etc.
qui
signifient
respectivement
«plage»,
«étang»
et
«lac» ;
cela
n’est
qu’un
échantillon.
N.B. :
Mes
excuses
pour
les
lecteurs/lectrices
anglo-saxon(ne)s,
car
mes
notes
sont
rédigées
en
langue
française. |