Abou Bakr Benbouzid :

Le ministre de l’éducation, Abou Bakr Benbouzid, de Abdelaziz Boutefliqa développait ainsi dans la foulée du congrès des ministres de l’éducation de l’Union africaine (UA), la pensée du président : «Il n’ y aura pas de réformes au détriment de la langue arabe et de l’identité nationale.» Il a aussi rappelé que l’Algérie «a perdu la langue arabe pendant 132 ans et nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour la récupérer et aujourd’hui, il est tout à fait clair que je n’ai pas l’intention d’en faire l’objet d’un jeu». Dans un entretien accordé au Quotidien d’Oran en juin 2004, le Ministre s'est montré intransigeant :

Le président avait été catégorique : «Les écoles privées qui ne se conformeront pas à la réglementation en vigueur seront fermées.» Au cours des mois qui ont suivi, 75 écoles ont choisi de se conformer à la réglementation, ce qui leur a valu d'être agréées par le ministère de l'Éducation.