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Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme – Section Algérie


Par Halmi Akli, AmazighWorld.org
Date : 2008-09-11

(Membre de l’Alliance Internationale Contre le Terrorisme – AICT)

COMMUNIQUE

Le 02 novembre 1982, un étudiant, Amzal Kamal, qui affichait un appel à une assemblée générale démocratique pour l’élection du comité de la cité universitaire de Ben Aknoun, à Alger, y fut assassiné avec une épée. Le terrorisme islamiste venait de signer son tout premier assassinat.
En 1989, le pouvoir algérien agrée un mouvement intégriste fasciste, le FIS, avec ses pasdarans, sa milice, son armée parallèle et qui avait déclaré publiquement « la démocratie impie ». D’autres organisations de la même mouvance, dont certains des leaders étaient emprisonnés pour terrorisme et destruction des biens publics, profiteront de la faiblesse du pouvoir qui les agrée illico et c’est l’engrenage qui servira au fanatisme, une société rongée par la misère et désorientée par 28 ans de dictature du parti unique faite de corruption, de répression et d’oppression.

Les premières élections locales pluralistes entachées de fraude massive, d’intimidations et de menaces dont les auteurs n’étaient autres que les talibans d’Algérie offrirent à ceux-ci la quasi totalités des assemblées populaires communales et départementales qui seront mise au profit de la propagande islamiste qui violaient au quotidien la constitution algérienne dans une totale impunité. L’attaque meurtrière de la caserne de Guémar, la substitution de la police officielle par la police des mœurs du FIS qui traquaient systématiquement les femmes non voilées et les couples à coup de jets d’acide et de punition physique, le remplacement de la devise officielle « La révolution par le peuple et pour le peuple » accrochée au fronton des institutions de l’Etat par « commune islamique », la fermeture des salles de cinéma … pour ne citer que ces dérives gravissimes qui n’avaient suscité alors aucune réaction de la part du pouvoir et qui étaient annonciatrices de l’anarchie de juin 1991 qui verra le chantage intégriste érigé en pratique politique qui produira le processus suicidaire de décembre 1991. L’arrêt de ce dernier, revendiqué et soutenu par la société civile qui venait déjà de s’exprimer par son abstention majoritaire au 1er tour des législatives avortées, venait, certes, de sauver un pays, et par voie de conséquence le sous continent nord-africain et l’Europe occidentale, d’une islamisation synonyme de base arrière au terrorisme internationale, mais plongera pour longtemps l’Algérie et les algériens dans l’horreur et la barbarie terroriste.

« La décennie rouge », avec ses dizaines de milliers de victimes, continue, depuis 17 ans, d’endeuiller encore, au quotidien, les familles de ce pays malgré une politique dite « pour la paix et la réconciliation nationale » qui accorde le pardon à des criminels et à leurs parrains en défiance de toute éthique et du droit, algérien et international, au moment où les forces démocratiques , la liberté d’expression et les victimes du terrorismes sont réduites à leur simple expression, éloignées, par tous les procédés répressifs imaginables, les unes des autres et des populations.

Cette politique de compromission avec le fanatisme islamiste a, plus que jamais, montré ses limites puisque, le terrorisme en a profité pour traduire une défaite militaire acquise à la fin de la récente décennie grâce à la résistance citoyenne, en victoire politique puisque nous constatons, avec effroi et dans tous les domaines, un retour à la situation d’avant 1992. Le terrorisme se régénère et devient une branche d’El Qaida pour défier les limites de la bestialité avec la mise en service de la nouvelle arme « l’attentat suicide » perpétré, dans certains cas, par des « repentis » qui avaient bénéficié du « pardon » officiel. Le prosélytisme islamiste et autres bat son plein quand les ressorts de la société sont systématiquement cassés. La corruption gangrène tous les segments de la société et des institutions de l’Etat tant et si bien qu’elle n’offusque plus personne. En l’absence de toute vision stratégique pour un développement durable et structurant, la manne pétrolière historique (on avance des réserves de change qui pulvérisent tout les records et qui seraient de l’ordre de 200 milliards de dollars) alimente la corruption, entretien la pauvreté, cultive la fraude, achète les silences, maintient tous les indicateurs au rouge, construit des mosquées et une méga mosquée à la gloire d’un régime et achève une classe moyenne qui laisse un vide sidéral entre une minorité de privilégiés et un peuple exacerbé, frustré, désespéré, fragilisé à l’extrême et « prêt » à prendre sa revanche par n’importe quel moyen alors que la seule alternative politique qui s’offre à lui, encore une fois, est, exactement comme en 1991, l’islamisme…
C’est dans cette conjoncture que nous nous apprêtons, partout dans le monde et pour la première fois, à célébrer la journée internationale contre le terrorisme. Parce que les autorités n’ont pas daigné donner une suite à nos demandes d’autorisation afin que nous puissions disposer d’un espace public qui aurait pu accueillir le programme de notre « rencontre thématique : Non au terrorisme », le MPCT-Algérie tient à se joindre, en ce 11 septembre 2008, à la communauté internationale en invitant tous les algériens et toutes les algériennes à dire un « NON » sans équivoque au terrorisme en allumant, à 21 H et au bord des fenêtres, une bougie à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme islamiste en particulier et des autres terrorismes qui sévissent en Algérie et dans beaucoup d’autres pays.
Nous annonçons enfin, le lancement officiel en Algérie, de la pétition internationale « NON AU TERRORISME » et nous invitons tout un chacun à joindre sa signature aux millions d’autres de part le monde en écrivant à :*

mpctasso_algerie@yahoo.fr
mpctasso.algerie@yahoo.fr

Alger, le 10 septembre 2008
P/MPCT-Algérie
Halim AKLI

****************************************

NON AU TERRORISME

Pétition internationale

(Lancement : 11 septembre 2008)

Notre constat

Nous, citoyens de divers pays, constatons que le terrorisme continue de menacer et de frapper l'humanité.
Les carnages se succèdent, le plus souvent commis au moyen des monstrueux attentats « suicides. »
L’augmentation du nombre des victimes du terrorisme nous alarme.
Le terrorisme sévit depuis trop longtemps !

Son développement planétaire et singulièrement celui du terrorisme « suicidaire » auquel nous devons faire face n’a rien de spontané. Il est le produit direct d’une propagande intense au service d’une idéologie rétrograde, mortifère et totalitaire, principalement l’islamisme qui broie l’individu, exalte la haine, le « martyre » et le meurtre et transforme des humains en armes de destruction.

Notre engagement

Nous affirmons que le terrorisme doit toujours être condamné, quels qu'en soient les auteurs.
Sa condamnation doit être absolue, universelle et inconditionnelle.

Nous affirmons qu'attaquer des civils par des attentats, des prises d'otages et des assassinats ne peut en aucun cas constituer un acte de résistance !
Ensemble, nous affirmons qu’aucune cause ne peut justifier le recours à l’attentat "suicide", à l’attaque délibérée de civils, à l’attentat visant des innocents, à la prise et à l’assassinat d’otages, quelles que soient leurs nationalités.

Nous faisons nôtre ce message de Camus :
« Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant.»
Par-delà nos différences et quels que soient nos convictions, nos espoirs, nos combats, nous appelons l’opinion à se mobiliser pour exprimer son refus du terrorisme.

Nos demandes

Nous demandons aux instances nationales, régionales et internationales comme à l'ensemble des organisations de la société civile de refuser de légitimer de quelque manière que ce soit des organisations terroristes, ayant commandité, financé, revendiqué ou justifié des attentats contre des civils.

Nous demandons que les auteurs, commanditaires et défenseurs d’actes terroristes, les recruteurs et organisateurs d'attentats « suicides » soient jugés et condamnés.

Contact Algérie :
mpctasso_algerie@yahoo.fr
mpctasso.algerie@yahoo.fr

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