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Tizi-Ouzou : des non-jeûneurs veulent organiser un déjeuner contre « l’inquisition »


Par Essaïd Wakli, AmazighWorld.org
Date : 2013-07-28


Traqués, les non-jeûneurs organisent la riposte. Des militants politiques, des artistes, des journalistes et de simples citoyens ont déjà signé une pétition appelant à un déjeuner public le 3 août prochain au carrefour Matoub-Lounès, à Tizi-Ouzou.
Dans un communiqué rendu public, ces hommes et femmes se soulèvent contre « l’inquisition » et réclament le droit de « vivre » la religion comme bon leur semble. Ils appellent ainsi ceux qui sont convaincus par « la liberté du culte » de venir assister à un déjeune collectif à Tizi-Ouzou le 03 août prochain.

Parmi les signataires, on reconnaît le célèbre journaliste Mohamed Benchicou, la présidente de la Fondation Matoub-Lounès, Malika Matoub, le président du MAK Bouaziz Aït-Chebib et le journaliste Mohamed Mouloudj. Des artistes et des citoyens se sont joints à l’appel.

La multiplication des cas de poursuites contre les non-jeûneurs a été l’origine de cette initiative. Tout a commencé lorsqu’un groupe de gendarmes a fait irruption dans un café à Tifra, dans la commune de Tigzirt (30 Km au Nord de Tizi-Ouzou). Les citoyens qui s’y trouvent avaient été interpellés. Tout le monde avait été relâché après la mobilisation du comité de village. Pour calmer le jeu, le commandement de la Gendarmerie nationale avait démenti toute brutalité. Le mal est cependant fait.

A Aokas, à l’Est de Béjaïa, des jeunes avaient été également interpellés avant d’être relâchés, pour les mêmes motifs. Eux aussi étaient en train de manger dans un café aux portes closes. Il y a trois jours, des jeunes d’Azeffoun avaient failli être lynchés, si n’eût été la présence inopinée de policiers en civil.

Ce phénomène ne touche pas seulement l’Algérie, mais aussi ses voisins du Maghreb. Au Maroc, un groupe de militants des Droits de l’Homme avait organisé, l’an dernier, une initiative similaire. La police avait procédé à des interpellations. En Tunisie, le gouvernement islamiste d’Ennahdha a fermé cette année tous les lieux de restaurations. Les restaurants et cafés sont cependant autorisés à ouvrir dans les zones touristiques.

En Algérie, les restaurants des grands hôtels ainsi que ceux de l’aéroport international d’Alger sont ouverts normalement.

Essaïd Wakli

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Commentaire N° : 1
Par: MAEZA Le : 2013-08-01
Titre: LA TOLERANCE MUSULMANNE
Pays: France  



LA TOLERANCE MUSULMANNE
Par : SLIM
Témoignage sur l’intolérance religieuse qui sévit 01/08/2013 - 12:11 par Tamurt.info Etant citoyen kabyle de confession chrétienne, j’ai connu toutes les formes d’intimidation et de répression. Après avoir subi le harcèlement judiciaire, je suis en train de subir la terreur de la mosquée. Mon père m’a déshérité à cause de mon choix religieux. Mon oncle qui a eu la générosité de m’offrir une parcelle de terrain pour construire une maison, a été traîné en justice sans aucune raison valable. son crime a été d’avoir tendu la main à "son neveu" qui n’est pas musulman. La mosquée de mon village (zarqun dans la commune de boussellam daira de bouandas) a pris le relais de la justice algérienne en délivrant des Fetoua contre ma personne. Elle interdit à toute personne de m’adresser la parole sous peine de payer une amende de 10.000 da à la mosquée. La deuxième fettoua qui m’a bouleversé outre mesure, est celle par laquelle les responsables de la mosquée et de l’association religieuse du village m’ont coupé l’eau en provenance d’un puits familial dont j’ai ma part légale. Des membres de ma famille dont mon père et des oncles sont complices dans cette entreprise criminelle qui s’acharne contre un citoyen dont le seul " tort" est d’avoir choisi une religion hors que la religion officielle de l’Algérie. Je dénonce avec force ce groupe d’individu composé de certains de mes proches, des responsables de la mosquée et de l’association religieuse de mon village qui agissent conformément à un groupe terroriste. d’ailleurs, d’après mes informations, ils veulent engager et payer une personne pour me liquider physiquement. Mes plaintes auprès de la gendarmerie n’ont jamais été prise en considération. Ce corps de l’Etat algérien m’a toujours opposé une fin de non recevoir. Ni la répression, ni le harcèlement judiciaire ne pourront altérer ma détermination à vivre dignement et publiquement ma religion chrétienne et à continuer mon combat pour l’identité réelle de ce pays et la liberté de conscience. Slimane Bouhafs








01/08/2013 - 12:11 par Tamurt.info






Etant citoyen kabyle de confession chrétienne, j’ai connu toutes les formes d’intimidation et de répression.

Après avoir subi le harcèlement judiciaire, je suis en train de subir la terreur de la mosquée.

Mon père m’a déshérité à cause de mon choix religieux. Mon oncle qui a eu la générosité de m’offrir une parcelle de terrain pour construire une maison, a été traîné en justice sans aucune raison valable. son crime a été d’avoir tendu la main à "son neveu" qui n’est pas musulman.

La mosquée de mon village (zarqun dans la commune de boussellam daira de bouandas) a pris le relais de la justice algérienne en délivrant des Fetoua contre ma personne. Elle interdit à toute personne de m’adresser la parole sous peine de payer une amende de 10.000 da à la mosquée.

La deuxième fettoua qui m’a bouleversé outre mesure, est celle par laquelle les responsables de la mosquée et de l’association religieuse du village m’ont coupé l’eau en provenance d’un puits familial dont j’ai ma part légale. Des membres de ma famille dont mon père et des oncles sont complices dans cette entreprise criminelle qui s’acharne contre un citoyen dont le seul " tort" est d’avoir choisi une religion hors que la religion officielle de l’Algérie. Je dénonce avec force ce groupe d’individu composé de certains de mes proches, des responsables de la mosquée et de l’association religieuse de mon village qui agissent conformément à un groupe terroriste. d’ailleurs, d’après mes informations, ils veulent engager et payer une personne pour me liquider physiquement.

Mes plaintes auprès de la gendarmerie n’ont jamais été prise en considération. Ce corps de l’Etat algérien m’a toujours opposé une fin de non recevoir.

Ni la répression, ni le harcèlement judiciaire ne pourront altérer ma détermination à vivre dignement et publiquement ma religion chrétienne et à continuer mon combat pour l’identité réelle de ce pays et la liberté de conscience.

Slimane Bouhafs
 
 
 

 
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