
Les autorités marocaines à Casablanca ont arrêté aujourd’hui dans l’après-midi dix militants Amazighs de l’organisation Izerfane et emprisonné au commissariat central de Zerktouni.
La cause de l’arrestation est la distribution de tract appelant les habitants de Casablanca à participer massivement à la marche pacifique du mouvement Amazigh prévu le 20 Avril à Rabat.
Il y a une semaine trois syndicats marocains FDT, CDT et UMT ont été autorisé par les autorités marocaines à faire compagne de leur marche qui a lieu le 6 Avril dernier à Casablanca. Il semble donc que les Amazighs n’ont pas le droit de marcher, de protester contre le mépris dans leur propre pays qui est pris en otage par l’idéologie arabo-islamique.
En outre, le parlement marocain vient de voir de scandales de taille :
- Il y a quelques mois, il annonce officiellement l’interdiction de parler au parlement en langue Amazigh pour barrer la route à tous les parlementaires qui essayeront encore une fois de parler en langue Amazigh, après la tentative faite par une parlementaire.
- La semaine dernière le même parlement a eu l’audace d’annuler complètement un bulletin de vote d’une parlementaire pour la seule raison qu’elle l’a écrit en langue Amazighe bien qu’elle est une langue officielle. Toutes fois, et en même moment il a accepté trois autres bulletins écrit cette fois-ci en langue française qui n’est ni nationale ni officielle !
De ceci, on ne peut comprendre que les Amazighs n’ont pas de place au Maroc arabo-islamique. Un des deux doit donc disparaitre : l’arabo-islamisme ou les Amazighs !