
C’est ça la vraie question qu’il faut se poser aujourd’hui en Afrique du Nord et non pas pourquoi ils ont décidé ainsi. Et si on veut être plus politicien c'est qu’elle sera la prochaine étape du combat identitaire Amazighe en Afrique si on continu toujours à briser cet espoir des millions de populations Amazighes ?
En effet, lorsque le combat identitaire Amazigh a commencé un certain printemps Amazigh le 20 Avril 1980, personne n’a imaginé qu’un jour, après 38 ans, les enfants de ces mêmes militants Kabyles du printemps Amazigh vont enfin boycotter l’enseignement de la langue Arabe dans leurs écoles.

C’est enfin arrivé, les lycéens kabyles de plusieurs localités telles que At wuzgan, Iwadiyen, Friha, At Yiraten, Tassaft Ugemmun, Makuda, Mekla, Maatqa, Jmaa n Sarig, Tizi ghenif, soit une dizaine, entament des grèves contre l'enseignement de la langue arabe dans leur écoles en Kabylie.
Certainement un jour, le même mouvement arrivera au Maroc, en Tunisie et ailleurs dans tous les pays où les pouvoirs centraux arabo-islamiques sont catégoriquement contre les droits culturels et linguistiques Amazighs. Ces pouvoirs continuent aveuglement de tourner le dos à la culture et la langue de ce peuple Amazigh oubliant ainsi que cela à une seule signification qu’on ne peut pas cacher pour l’éternité: c’est la colonisation.
En effet, avant d’arriver là, ces pouvoirs ont commencé à rendre l’enseignement de la langue Amazigh facultatif dans les écoles, contrairement à l’enseignement de la langue des Arabes d’Arabie qui est obligatoire depuis la colonisation française. Et le jour où la première école a rendu l’enseignement de l’Amazigh obligatoire à tout le monde à l’instar de l’arabe, certaines familles à qui on a forgé le crane à l’école par l’arabo-islamisme, ont choisi de boycotter l’enseignement de celle langue jugée « étrangère et infidèle ». Ils s’avaient bien qu’ils seront protégés par un pouvoir centrale, qui lui-même n’a autorisé l’enseignement de cette langue qu’avec une grande amertume et après 38 ans de résistance. Mais ils ne savaient pas qu’avec leur geste ils pouvaient exciter un système en hibernation. Ils l’ont fait.
Le hasard de l’histoire a voulu que la même année 2018 où les Nord Africains ont boycotté la langue arabe, la France a choisi de l’introduire dans ses écoles en France. Alors que c’était la France qui avait introduit l’arabo-islamisme en Afrique du Nord pour aider à coloniser en se faisant appuie par les non autochtones pour faciliter la confiscation des terres avec qui les autochtones ont un amour profond historique. Ce n’est pas moi qui le dit mais belle et bien un grand arabisant algérien repenti quelques années avant sa mort :
