Dans le journal "El Watan" du 03. 11.2018, la ministre de l'éducation nationale, Mme Benghebrit, déclare que Tamazight est une langue <<à part entière>>. Comme elle avait dit aussi qu'elle est enseignée dans 45 sur les 48 Wilayas que compte le territoire national.
A première lecture, cela paraîtra comme une bonne réalisation et une avancée certaine pour le développement et la promotion de la langue tamazight.
Mais la réalité est tout autre lorsqu'on constate, qu'en dehors de la Kabylie qui l'enseigne à peu près raisonnablement dans les 4 paliers scolaires), ailleurs il en est tout autre du fait qu'il ne l'est que dans les chefs lieux de Wilayas, dès fois, de façon éparses dans une ou deux classes et une ou deux d'écoles.
D'autre part, comment donner crédit aux déclarations officielles des pouvoirs de décisions lorsque la modification, qui complète l'article 34 de la loi n° 08-04 du 23 Janvier 2008 portant orientation de l'éducation nationale, sur l'enseignement, ne confère que le caractère facultatif pour l'enseignement de la langue tamazight, n'est à ce jour ni amendé ni abrogé. D'ailleurs, des enseignants viennent de proposer la réforme de cette loi d'orientation qui est une nécessité pour réglementer l'enseignement de tamazight.
Il a fallu que la Kabylie réponde, par des démonstrations pacifiques et le boycott des matières scolaires en langue arabes en signe de réponse aux rejets de certains parents qui refusent que leurs enfants apprennent la langue tamazight et les polémiques créées par certains chefs d'établissements scolaires pour que les pouvoirs publics réagissent avec de beaux et avenants discours tout en rappelant sa forme d'enseignement en trois caractères (araméens dit arabes, tifinaghes et latins); cela est une autre forme de négation chronique de tazmazight via la reconnaissance uniquement des variantes régionales et des prétendues formes d'écritures régionales.
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