Pour celles et ceux qui se doutent encore, Le chef d'État...Major Ahmed Gaïd Salah vient d'abattre toutes les cartes. Des élections présidentielles auront lieu avant la fin de l'année 2019. Et toute autre option est exclue. Même l'apparence d'un semblant de dialogue est écartée d'un revers de la main.
Par les récentes déclarations à partir d'une caserne devant un parterre de studieux galonnés, le Général vient de signifier à tout le monde que désormais c'est le pouvoir militaire qui est maître de la décision. Ce volte-face somme toute attendu a mis la rue algérienne en ébullition. Après la manifestation des étudiants le mardi 3 septembre, durant laquelle les milliers de manifestant ont scandé « makanche lvot m3a l3issaba- Pas d’élections avec la maffia, ce sont des centaines de jeunes qui ont tenté le mercredi 4 septembre d’investir l’Assemblée Nationale à Alger pour y déloger les indus élus.
La manifestation du vendredi 6 septembre va sans doute être grandiose. Et un référendum populaire grandeur nature illustrera le rejet massif par le peuple de la feuille de route de la dictature.
Le bras de fer est donc engagé entre le peuple et la dictature :
L'institution militaire se doit d'assumer la lourde responsabilité dans laquelle la met son chef. Et s'il reste des patriotes au sein de cette institution, c'est le moment ou jamais de dire stop à cette dérive qui mènera le pays à la catastrophe.
Fidèle à l'engagement d'être aux côtés du peuple, le Collectif pour une Alternative Démocratique et Sociale en Algérie (CADSA- MARSEILLE) appelle à un rassemblement le
DIMANCHE 8 SEPTEMBRE À 16H
SOUS L'OMBRIÈRE DU VIEUX PORT À MARSEILLE.
Pour crier haut et fort
- NON À LA DICTATURE MILITAIRE
- LIBÉRATION DE TOUS LES DÉTENUS D'OPINION
- POUR UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE INDÉPENDANTE DU SYSTÈME.
- YETNAHHAW GAA (Qu’ils dégagent tous !)
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