Smail Medjeber, auteur en tamazight ''Il faut des ambulanciers de la langue amazighe'' C'est un vieux militant qui a l'esprit toujours jeune. Smail Medjeber est depuis un moment en France où il continue ses innombrables quêtes. Il nous raconte, ici, son histoire et ses projets La Dépêche de Kabylie: Quelle a été la genèse de votre ouvrage sorti chez L'Harmattan à Paris ? Smail Medjeber: La genèse de mon ouvrage remonte à la création de la revue Abc amazigh, en 1996. Une naissance difficile ayant pour origine une déception : au départ, je voulais fonder une maison d'éditions dont le but était de promouvoir la littérature d'expression amazighe mais aussi de faire rééditer tous les ouvrages anciens qui ont traité de l'histoire, de la culture et de la langue amazighes en général et ce, afin de les mettre à la distposition de la nouvelle génération, comme une source de connaissance et d'inspiration.... Lire la suite - - Auteur: Farid Ait Mansour - Date : 2006-11-12
Interview de lounès belkacem, président du Congrès Mondial Amazigh. Interview réalisée par yahya elouazgani et accordée au journal « tawiza ». Yahya elouazgani : Azul monsieur lounes, au début nous voulons bien savoir les principales réalisations du Congrès Mondial Amazigh après son dernier congrès qui s’est tenu à Nador l’année dernière ? Président duCMA : la première réalisation c’est déjà d’avoir réussi un congrès pour la première fois de l’histoire sur la terre amazighe continentale. Les Imazighen sans frontières se sont réunis librement chez eux à Nador, ce qui constitue une indéniable victoire pour le CMA et pour l’ensemble du mouvement amazigh. Ensuite ... ... Lire la suite - - Auteur: yahya elouazgani - Date : 2006-08-27
Reponse: Notre objectif est que l’Etat du Maroc assume pleinement son amazighité (histoire, civilisation, culture et langue) et que cela se traduise par sa reconnaissance dans la Constitution du pays et ensuite par son institutionnalisation à tous les niveaux de l’administration, de l’école, des médias publics, etc. Or il est notoire qu’au Maroc, le roi est l’autorité suprême du pays, disposant de très larges pouvoirs constitutionnels. L’article 19 de la Constitution prévoit que le roi " est le protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités" et l’article 103 notamment, précise ses larges prérogatives. Le gouvernement et son administration qui expriment et pratiquent tous les jours leur amazighophobie, ne peuvent être considérés comme des instances crédibles....
Yuba est un nom à retenir, mais surtout un chanteur à écouter. Artiste doué, il a su s'imposer et imposer en même temps un nouveau style qui ne manque pas d'originalité, fait d'un savant mélange entre la musique amazighe et des influences étrangères très diverses. Loin de dérouter les mélomanes amazighs, il a été positivement accueilli au point de faire des émules. Bon nombre de jeunes musiciens en ont pris de la graine et ont commencé à imiter son style. À ce jour, il a à son actif deux albums très réussis : tawargit et Itran azal . Dans cet entretien, il s'épanche en évoquant ses débuts, ses influences, ses amis À lire et à relire.
La chanteuse Saida Akil est de retour Avant de sombrer injustement dans l'oubli, elle a indéniablement marqué la chanson amazighe au début des années 90. Et pour cause. Elle est l'une des rares femmes auteurs-compositeurs au Maroc et même en Afrique du Nord. D'autant plus qu'elle a été très originale, révolutionnaire même, avec son jeu de guitare, ses textes engagés et sa voix incroyablement belle. Pour une artiste amazighe, elle peut s'enorgueillir d'avoir un CV pour le moins impressionnant. Si vous ne l'avez pas deviné, il s'agit de la fille terrible du Moyen-Atlas Saida Akil, plus connue sous son nom d'artiste Titrit. Nous l'avons contactée pour s'enquérir de ses nouvelles. Avec beaucoup d'amabilité, elle a bien accepté de répondre à nos questions. ... Lire la suite - - Auteur: Lahsen Oulhadj - Date : 2006-06-13
Chirac : "Le berbère langue arabe de France!" Alors que les jeunes berbères, notamment les lycéens et les étudiants, se mobilisent pour faire valoir leurs droits à savoir l'enseignement de la langue berbère en France, Insi est allé rencontrer le premier magistrat de la République, sa majesté Jacques Chirac. Il lui a accordé un petit entretien que nous vous livrons ci-après. Insi : Je me présente. Je suis un Berbère... Chirac (Il l'interrompt) : Ah les Berbères! Hier j'ai mangé un couscous berbère avec des pieds de Veau... ... Lire la suite - - Auteur: Insi - Date : 2006-06-09
Ex-président du Congrès Mondial Amazigh et président de la Fondation «Montgomery Hart» des études amazighs, Rachid Raha édite le journal «Le Monde Amazigh». Interview realisée par Catherine Graciet.
L'absurde conflit du Sahara occidental, qui a fait des milliers de morts, revient au devant de la scène ces derniers temps. Ali Atman, un ex-pilote dans l'armée marocaine, en est l'une des victimes. S'il a eu la vie sauve, il n'en demeure pas moins qu'il en a gardé des traumatismes inapaisables et pour cause. Il a passé les plus belles années de sa vie dans les terrifiants bagnes du régime militaire algérien et ses protégés du Polisario. Avant d'être libéré, il détenait avec ses compagnons d'infortune le triste record des plus vieux prisonniers de guerre au monde.
Dans une interview accordée au journal marocain Aujourd'hui Le Maroc le 30/11/2005, Une figure du nationalisme, Abdelkrim El Khatib, affirme que Mehdi Ben Barka, mû par une grande ambition politique, a commandité l'assassinat de plusieurs grands nationalistes, Abbès Msaâdi, Brahim Roudani et Hassan Derbouchi notamment. C'est le 2eme temoignage sur l'implication de Mehdi ben Berka figure de proue du panarabisme (al qawmiyya al arabia) dans l'assassinat des nationalistes Amazighs, mais l'instance equité et reconciliation IER - créee par le pouvoir au maroc pour tourner la page des années de plomb- traite les dossiers dont lesquels les panarabistes sont impliqués avec beaucoup de précaution.
Aourid, Il y a une prise en charge de l'amazighité en tant que langue, en tant que culture par l'Etat !!!! Quel regard portez-vous sur l'évolution de la «cause amazighe» ? Déjà, le terme «cause amazighe» me dérange. Il y avait dans le temps la question amazighe et je dirai ce que je n'ai pas cessé de dire : il est vrai qu'à un moment, l'amazighité était surtout une langue et une culture. C'est-à-dire que ce qui primait, c'était la préservation de la langue et de la culture d'autant plus que la langue était réellement menacée, n'était plus reproduite dans les instances sociales, l'école, la famille Son champ se rétrécissait comme une peau de chagrin. Elle menaçait mort et donc il y avait urgence. Je pense que cette menace ne plane plus. Il y a une prise en charge de l'amazighité en tant que langue, en tant que culture par l'Etat et par les hautes instances de l'Etat. ... ... Lire la suite - Date : 2005-10-01
Interview au professeur Mohamed CHAFIK par Mr S. KHOTTOUR Prof. M. CHAFIK : Je crois pouvoir dire cependant que, de mon point de vue tout au moins, le « makhzen rénové » qui nous gouverne semble être l'acteur politique le mieux disposé à écouter l'amazighité, sinon à l'entendre. Jusqu'à preuve du contraire, l'ennemi juré du fait amazighe, c'est l'arabisme, devenu d'autant plus dangereux qu'il s'est recyclé en arabo-islamisme. Pour vous en convaincre, voyez certains films syriens des chaînes satellitaires moyen-orientales, et écoutez certains débats idéologiques où perce une haine récurrente à l'égard des « aqelliyates » comme on les nomme. Il ressort de tout ceci que, tôt ou tard, l'amazighité sera acculée à mener un véritable combat politique; personne ne le mènera à sa place. Je dis bien : personne !. ... Lire la suite - - Auteur: Mohamed Chafik - Date : 2005-05-22
- Tu es Berbère ?
- Qui, moi ?!
La question de Aouatef arrive comme un petit mot sympa en plein journal télévisé de la TVM. Complètement hors sujet.
- Oui, toi. Tu es Berbère ?
- Heu non, je suis de Guercif. C'est dans le Far Est marocain. Là où les gens dansent en secouant les épaules. C'est très joli, d'ailleurs.
- Mais tu descends d'où ?
- Heu du quatrième étage, direction de l'informatique. Un peu avant, je suis descendu du train qui vient de Guercif.
- Et tu n'es pas Berbère ?
Interview with an Amazigh Sociologist Amazigh Voice found Dr. Jean Ait-Belkhir in New Orleans where he is presently a professor of sociology at the Department of Social Sciences at Southern University at New Orleans (SUNO). He is the co-president of the Race, Gender, and Class (RGC) Association, and co-director of the Center for Research and Teaching on Race, Gender and Race. He also was the co-organizer of the First Annual RGC Conference which was in October 1999 in New Orleans. In addition to being the founder and editor of the RGC Journal since 1993, Dr. Ait-Belkhir has published numerous books, and articles.... Lire la suite - - Auteur: A. Labari - Date : 2004-12-14
Référendum : "Pourquoi je dis oui" SAID SADI A LIBERTE ET ESSAHAFA La position du RCD à l'égard de la démarche du Président a surpris plus d'un.Son leader en explique ici les fondements.... Lire la suite - Date : 2004-11-28
ENTRETIEN AVEC SAID SADI ( RCD) / "La sédition est dans le pouvoir". Saïd Sadi explique les raisons du boycott des législatives par le RCD et évoque le redéploiement de son parti sur la scène politique. Le chef de l'Etat s'est engagé à constitutionnaliser tamazight; le Parlement est convoqué à cet effet. Comment appréciez-vous cette décision ? ... Lire la suite - Date : 2002-04-07
Entretien avec Da l'Ho INSI : Bonjour Dda LHO ?Il paraît que vous avez présenté vos condéléances aux familles des victimes Kabyles en langue arabe ?
Dda Lho : Oui.
INSI : Ces familles n'ont rien compris.
Dda Lho : Et pourtant je l'ai fait dans unarabe plus facile que celui de Bouteflika.
INSI : Oui, mais les Kabyles ne comprennent pas l'arabe ?
Dda Lho : Je les fais en arabe pour que les gendarmes et les générauxsachent que je suis du côté des algériens de Kabylie.
INSI : Ou les Kabyles d'Algérie.
Dda Lho : Non ! ... Lire la suite - Date : 2001-10-05