
Le mode entier, vient d’avaler avec amertume le gout amère de la barbarie sauvage que jamais l’humanité n’a connue pendant l’ère moderne, commise par l’Etat Islamique en Irak et au levant (ISIL) contre les Kurdes, les chrétiens et les Yazidites. Quant à certains adeptes de l’état Islamique, qui ne cachent pas leurs noms, ils attendent avec impatience l’achèvement du projet du Califat version II que leur a promis ISIL, et qui n’est que la renaissance du Califat islamique version I fondé par le compagnon du prophète Mohamed, l’Emir Aboubaker Esseddiq.
Ce n’est pas un hasard que l’émir de ISIL a choisi pour son prénom celui du fondateur du califat I, qu’il met la montre dans sa main droite et non pas la main gauche et qu’il a copié intégralement le premier morceau de son prêche du vendredi à la Mosquée du Mossoul de celui du Calife I.
Avant que l’occident gagne la bataille contre l’ennemie JIHAD Islamique au Moyen Orient, un autre ennemi apparait brusquement en Afrique de l’Ouest. Saut que cette fois ci, c’est un ennemi invisible impossible de le combattre avec l’armée de la coalition, c’est EBOLA.
Les deux ennemis EBOLA et ISIL : similitude et différences
L’ennemi invisible EBOLA est arrivé à se propager au-delà des premières frontières sans aucune aide financière, logistique et idéologique de quiconque : cela s’appelle l’épidémie. Par contre, ISIL est la résultante de deux axes de projection. Le premier axe est le support idéologique assuré pendant de langues années d’appel au JIHAD Islamique par les Imams islamiques Sunnites des Minbars des mosquées officielles et non officielles. La majorité de ces Imams sont formés et gradués des universités Islamiques du moyen Orient. Le deuxième axe est financier assuré par les pays arabes du Golf dont principalement l’Arabie saoudite et le Qatar qui depuis la découverte du pétrole sous leur tentes ont vu les excédents budgétaires s’explose en continu.

Le prince saoudien Alwaleed Ben Talal a reconnu dernièrement à la CNN (voir photo) dans une interview accordée à la journaliste Christine Amanpour le 20 Octobre 2014 que : « effectivement des éléments extrémistes en Arabie saoudite ont financé certains éléments extrémistes en Syrie. Mais aujourd’hui tout cela relève du passé, car l’Arabie a pris des mesures strictes pour que ceci ne se reproduise plus".
Les fonds arabes pour ISIL ne seront pas verser pour soutenir la guerre contre Ebola
A ce jour, il y a que l’occident qui lutte contre Ebola avec tous les moyens : scientifiques dans les laboratoires de recherche, militaires avec l’envoi de grand convoi militaire et humain avec un staff de médecin et d’infirmiers équipés.
Quant à l’Est et spécialement l’arabo-islamique, c’est le silence radio. Aucun envoi ni de médecin, ni d’infirmier, ni d’imam spécialisé dans la guérison par la religion et ni d’aide financière. Le prince saoudien a évité de dire à la CNN que les fonds qui seront dorénavant récupérés du financement d’ISIL seront versés aux laboratoires de recherche de vaccin contre Ebola.