En direction vers Kobanie pour combattre les Islamistes de Dayech, elle a été tuée par une balle des gendarmes des islamistes de Turquie! Mais avant de mourir, elle a écrit à ses parents
Elle avait vingt-huit ans. Elle s’appelait Kader Ortakaya. Elle rêvait d’un monde juste qui la reconnait comme Kurde. Aujourd’hui elle est juste Kurde de Turquie, cette Turquie et toutes les états nations nées après la 2eme guerre mondiale ont assassiné, torturé, réprimé pour de longues années ses frères et sœurs.
Jeune femme engagée, elle a décidé d’aller combattre à la ville de Kobanie avec ses sœurs et frères Kurdes en territoire sous l’occupation Syrien pour soutenir la résistance de Kobané face aux obscurantistes, aux barbares de l’« État islamique ».
Depuis près d’un mois, avec d’autres membres de son mouvement, le Parti de l’initiative pour la liberté sociale (TÖPG), elle se trouvait dans le village de Mahser, à la frontière entre la Turquie et la Syrie, à quelques mètres de Kobané. Une veille active qui visait à empêcher toute tentative de passage des éléments de l’« État islamique » dans cette zone que les soldats Turques ne veulent pas voir.
Avec un groupe de jeunes elle a tenté de franchir pacifiquement cette frontière tracée par les colonisateurs français et britanniques il y a un siècle et qui a divisé les populations Kurdes entre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran. L’armée turque, qui n’a pas un geste pour arrêter l’afflux de djihadistes Islamistes, a ouvert le feu. Ortakaya est tombée, le crâne transpercé par une balle, Jeudi, sa vie s’est arrêtée.
Son regard en direction vers Kobanie pour combattre les Islamistes de Dayech, elle a été tuée par une balle venant du derrière des gendarmes des islamistes de Turquie !
Une semaine avant, elle avait écrit cette lettre à ses parents :
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