Le sentiment d’espérance à répétition pour une Algérie guérie de la négation chronique de son identité, de ses souffrances et de ses blessures se moque bien de l'éloignement, de la distance du temps, de l'absence ; on peut espérer qui est au loin, on peut espérer qui n'est pas à portée de bras. C'est une autre forme d'espérance, qui fait la part belle à l'imaginaire, aux rêves… Qui a dit qu'on ne pouvait pas retrouver ses authentiques racines multimillénaires et sa fête annuelle «Yennayer», rêver d’espérance pour une meilleure Algérie bafouée, violée et trahie par certains de ses enfants d’hier et d’aujourd’hui, souffrante et pleurante, mais demeure toujours debout ? Le rêver et puis le vivre…Tel est le souhait que je formule pour une Algérie consolidée dans son unité inébranlable dans toute sa composante humaine, plurielle dans son identité, sa langue, sa culture, son histoire et sa diversifiée dans les faits sans prédominance aucune.
Il va de soi que je ne peux oublier de souhaiter, aussi, une bonne et heureuse nouvelle année 2967, correspondant à 2017, pour vous et vos proches tout en espérant, ensemble, faire face aux multiples difficultés, contraintes, faits sociaux et sociétales, économiques, financiers et politiques qui s’annonces pour ce nouvel an du fait d’une gestion non pensée et incertaine.
Comment ne pas espérer aussi à lauré de l'année 2967 amazigh, correspondant à 2017 grégorien, l'éveille rationnel et le sursaut de ceux qui ont l’Afrique et son authenticité dans le cœur de manière désintéressée et assister, à l’émergence d’une pensée qui permettra de mettre fin au dénigrement, au découragement de la population, aux persistances de greffage via de fallacieux motifs, à la recherche éhontée d’une identité, langue et culture venues d’ailleurs, de faire une lecture critique et radicale afin de reconstruire la citoyenneté dans notre continent débarrassé de toute forme de terrorisme, à la fin du besace, de la décadence financière et économique, sociale et sociétal, de la déchéance de ceux qui ne se soucient que d'eux même et de leurs environnement multiple,
Souhaitons aussi que le foisonnement de l’entame de la course aux cimes de certains sans s'interroger sur soi même, sur leurs comportement avant, durant et après la guerre d’indépendance, sur leurs assises dans la population qui s'en lasse de la chose politique et de l'apathie des systèmes passés et actuels, que ce ne soit pas un leurre, de la folklorisassions, du populisme et/ou du faire part destiné à la consommation extérieur ?
Dans tous cela, ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Alors vivons dans l'espérance pour la renaissance d'une Afrique nouvelle, démocratique, républicaine, ouverte sur l’universalité, meilleure, souriante, ressoudée, rassemblée et officiellement unie et indivisible dans les faits dans toutes ses composantes identitaires, linguistiques et culturelles sans prédominance aucune.
Asseggaws 2967 Ameggaz i khanwi dhe widak i k ni di su mane
Bonne et heureuse année 2967 pour vous et vos proches
Notes: - Yennayer est le 1er mois de l’année solaire dans le calendrier amazigh.
‘’Amenzu n Yennayer ‘’ 1er jour du 1er mois de la nouvelle année’’
- Yennayer serait composé de deux mots jumelés qui sont « yan » qui veut dire
« un » et « Nayer » qui a pour sens « mois »
PS : ne pas confondre les parlés régionaux avec la langue amazigh.
- Il est fêté dans les pays et territoires habités parles
citoyen (ne) (s) de culture et langues amazigh (13) ainsi que dans les pays du monde où résident et travaillent les amazighs (berbères).Yennayer serait donc le premier mois de l’année amazigh (berbères)
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