
Plusieurs journaux américains se sont arrêtés sur cet évènement jugé historique. Dans une dépêche de l’Associated presse (AP), l’agence de communication américaine a souligné : « En fait, le vol du président Trump d’Arabie Saoudite vers Israël est le premier dans l’histoire entre les deux pays ».
"L'Arabie saoudite ne reconnaît pas Israël et les deux États n'ont pas de relations diplomatiques. Il n'y a pas de vols directs entre les deux pays et les vols de l'un vers l'autre pays contournent l'espace aérien de l'autre. Un porte-parole de l'Autorité aéroportuaire israélienne dit qu'il n'y avait jamais un vol direct de l’Arabie vers Israël durant toute l’histoire de l’état hébreux ». Ajoute la même agence.
D’autres ONG américaine, comme ACT for America qui est l’une des supporteurs de la candidature de Trump, et l’une des plus hostiles à l’Islam politique en Amérique rapporte sur son site « Nous sommes fier de notre président ». Cette organisation se prépare pour de grandes manifestations dans plusieurs villes américaines le 10 juin prochain conte ce qu’elle a appelée : « la March Against Sharia Islamique ».
Cette effrayante peur de l’islam Chiite est enfin arrivée à réconcilier les cœurs des Arabes avec les cœurs de leurs ennemies éternels : les Israéliens. De ce fait, les israéliens, qui cherchaient depuis un siècle à casser l’embargo arabe sur Israël, doivent rendre un grand hommage à Barak Obama qui a mis fin à l’embargo économique sur ce géant perse : l’IRAN. Ce qui a donné une occasion d’or au grand ami d’Israël, Donald Trump, d’inaugurer en grande pompe le projet de Normalisation avec Israël avec en plus 380 milliards de dollars arabe dans la poche américaine.
La CNN a rapportée dans son édition du 22 Mai 2017, que Trump a annoncé et à son côté le président Israélien «Ce qui est arrivé avec l’Iran a beaucoup rapproché plusieurs régions du moyen Orient, j’ai touché un sentiment positif envers Israël durant ma visite en Arabie saoudite et c’est un point positif». «Chaque occasion, crée une autre » lui réplique son homologue Israélien. « J’ai un sentiment agréable que toutes les parties prenantes vont résoudre définitivement le problème Israélo-palestinien », ajoute Trump.
C’est la première facture, semble-t-il, que doit payer les concepteurs de l’islam politique à l’occident, en attendant le montant global que doit décider la cour fédérale américaine après l’adoption par le Senat et la chambre des représentants américains de la loi « les sponsors du terrorisme ». Le lendemain de son adoption, 800 plaintes sont déposées par les familles des victimes du 11 septembre chez les juges de l’état fédéral. Comment exécuter le jugement ? Certains peuvent se poser cette question. En effet, un antécédent a déjà eu lieu avec Kadhafi et Lockerbie, ce dernier a pu convaincre son peuple d’un fonds Lockerbie et l’affaire est close.
Bref la première visite de Trump à l’étranger est chargée de messages politiques et diplomatiques, s’il ne faut retenir que trois principaux :
- Spécialement déstinée à la capitale des arabo-musulmans et à la capitale des hébreux-juifs, les ennemies historiques depuis le 6eme siècle
- A Riyad, Trump a fait un discours bien cadré avec un seul message fort, il demande aux musulmans de chasser les Djihadistes chez eux d’abord (des mosquées, des villes, des écoles, des familles …)
- A Tel Avive, Trump est allé prier sur le mur des Lamentations à Jérusalem, l’après-midi même de son arrivée à Tel Avive, où il a été accueilli comme un « bon ami » par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il aussi a placé une petite note de papier dans le mur antique, comme le veut la coutume juive. Alors que tous les présidents George H. W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont tous visité ce site sacré, mais en leur qualité de citoyens ou de candidat à la présidentielle, mais jamais en tant que président en fonction. Trump est le premier président à le faire. La raison est simple, l’Amérique ne reconnait pas encore officiellement cette partie de l’ancienne ville de Jérusalem comme partie d'Israël, car au-delà de la ligne de 1949.
Mais, croire que tout cela n’a pas été bien préparé à l’avance relève de la naïveté politique, à ne commencer que par le geste historique de Hamas, du jour au lendemain, reconnait l’état hébreu.
Ceux qui vont souffrir psychiquement dans toute cette histoire, sont malheureusement, ceux en Afrique du Nord qui ont fait de leur raison de vie le non normalisation avec Israël. Ils ont taxé de séparatiste, de non nationaliste, de sioniste et de tous les maux du monde, ceux qui pensaient autrement et disaient « Taza avant Gazza ». Quel malheur !
Quelle double chance politique pour un Businessmen qui n’a jamais fait de la politique dans sa vie !