
Une « civilisation » en déroute, repliée autour de ses minarets et scandant des slogans rhétoriques dont les dérives se traduisent par l’appel au meurtre et au terrorisme. C’est l’expression qui me semble adéquate pour qualifier la majorité des sociétés arabo-musulmanes aujourd’hui et qui sont en proie à des soubresauts inédits qui secouent leurs fondements. Elles refusent de regarder la réalité en face et se réfugient dans un discours accusateur creux qui tourne en rond.
Les allégations désuètes et les accusations contre l’Occident mécréant sont ridicules. Du moins sur le plan moral. La colonisation est un fait de l’Histoire et les propos galvaudés relatifs aux ennemis étrangers et aux complots ourdis de l’extérieur font sourire. Les sociétés arabo-musulmanes sont bloquées. Elles « pédalent dans le vide ». L’ivresse d’un passé « glorieux » les obnubile et laisse entrevoir des contradictions incommensurables et des attitudes schizophréniques. Au lieu de s’atteler pour rattraper le retard historique, on préfère les vociférations et l’anathème.
C’est le retour à la vie primitive. La population est vue comme un troupeau qui devrait bêler même s’il est mené vers l’abattoir. Le bourrage de crane opère un lavage de cerveau. Face à leur échec, ces sociétés anachroniques, invoquent l’au-delà. Sourates et Hadiths à l’appui.
Pourtant les faits sont simples et transparents. La fierté des arabo-musulmans est cantonnée dans l’invention de la boussole - que le GPS et les satellites ont transfigurée -, des rudiments de l’algèbre hérités des grecs – avant la théorie du Bigbang et la relativité d’Einstein - et du chiffre zéro transformé en cordon avec lequel les pétrodollars se cernent la tête.
Pourtant, personne ne nie le travail extraordinaire accompli par les savants musulmans (qui ne sont pas dans leur majorité arabes) qui ont servi de pont de transmission d’un pan de la civilisation humaine (grecque, perse, latine…). Mais il s’est trouvé qu’à un moment de l’histoire, les sociétés musulmanes ont déviés de leur trajectoire (les nuits rouges et orgiaques de Cordoue entre autre, les fantasmes des émirs omeyyades de Damas…) et l’Europe a repris le relais.

Comme réaction face à leur sous développement et à leur décadence, les sociétés arabo-musulmanes, téléguidées par leurs bailleurs de fonds du Moyen orient, des gangs mafieux familiaux qui ont mis mains basse sur les richesses de leur pays, se sont déclarées détentrices de la Vérité divine, unique et absolue. Elles optèrent pour une posture figée : « quelque soit l’évolution que connaitra l’histoire, nous en détenons les clefs et les commentaires ». « Nous sommes les meilleurs en tout ». Toute autre opinion non conforme à la notre est condamnable, un blasphème et une hérésie. Pour ce, nous disposons de Fatwa pour mettre fin à toute tentative récalcitrante. Nous condamnerons.
Nous sommes assoiffé de sang tels des vampires et nous allons faire exploser les avions, les trains, les bus, les cafés, les théâtres, les marchés...Nous jubilons de joie en égorgeant les "mécréants" et même nos confrères musulmans: femmes, hommes et enfants. Nous n'aimons pas la vie et nous haïssons ceux qui l'adorent. Nous aimons la mort comme libération qui nous fait basculer dans l'au-delà. Cet univers paradisiaques gorgé de "hour ala'in" et un phallus en érection 24/24. Demandez à nos cheikh si vous en doutez. Ce sont des hommes aux barbes hirsutes qui habitent les télévisions satellitaires.
Les sociétés arabo-musulmanes vivent une tragédie et leire est probablement à venir!