
Si le tremblement de terre avait frappé violemment et injustement la belle ville d'AGADIR il y'a 59 ans (29/02/1960) faisant de nombreuses victimes dont des morts, des blessés graves, des handicapés physiques, sans omettre de souligner les souffrances interminables des sinistrés rescapés; il est toujours de mémoire de ses survivants de se recueillir même intimement tous les 4 ans de la date du drame (année bissextile) pour leur témoigner notre émotion et notre amour, les assurant de ne jamais les oublier et continuerons à porter le flambeau de la lutte chacun à sa façon, contre ceux qui sans scrupule et avec les "Lois du Système", ne cessent de continuer à défigurer et à détourner de sa véritable destination votre chère ville que vous aviez laissée malgré vous entre nos mains du fond de vos tombes, que personnellement je vous entends et passe en revue vos portraits chaque nuit durant mon sommeil et au tournant de chaque rue le jour.
Si les humains étaient les victimes d'une catastrophe naturelle à AGADIR, il n'en demeure pas moins que ses arbres, ses espaces verts et ses espaces libres ont eux connu un véritable génocide prémédité de la part des Gestionnaires de la choses publique depuis la Loi 30/09/1976, sans tenir compte des droits de ceux qui les ont portés là où ils sont.
L'année dernière à la même époque (05/04/2018), j'avais dénoncé le déracinement approximativement de 40 arbres de variété "faux-poivriers", longeant les 2 bordures de la "Rue du 2 Mars" (Ex-Quartier Industriel) pour y entamer des travaux d'élargissement de la chaussée au grand bonheur des automobilistes. Ces arbres avais-je dit et témoigné qu'ils avaient accompagné mon enfance et datant de l'époque du Protectorat Français (1950), faisant partie légitimement de notre patrimoine historique et naturel en souvenir de reconnaissance à ceux qui les avaient plantés.
Malheureusement un an après ou le dimanche 07/04/2019, j'ai emprunté le même chemin dans la même rue complètement déshabillée et face au soleil chaud, en constatant avec amertume que les commandeurs de ces travaux ne savent pas encore où donner de la tête et quelle orientation donner à leur plan artistique pour sortir de cet impasse défigurant et déshonorant notre chère ville qui jouissait autrefois comme étant l'une des plus belles villes balnéaires et touristiques du monde, avec un climat verdoyant sous 300 jours de soleil par an qu'elle n'est plus malheureusement (ci-dessous l'article précédent).
AGADIR: "les habitants peuvent dire adieu aux derniers arbres historiques"