Par : Moha Moukhlis
(Journal AGRAW AMAZIGH MAROC)
Suite à larticle intitulé « Réponse à un démagogue » que jai publié sur les sites www.Amazighworld.org et www.afrique-du-nord.com, M. Ait Iften (ADN) ma demandé de traduire et publier les lettres que les Califes de Bagdad et de Damas adressèrent à leurs gouverneurs en Afrique du Nord, leur demandant d«alimenter » leur harem en femmes amazighes. Il sagit en faite de la politique esclavagiste, sorte de traite des femmes, que les Califes ont encouragé en donnant lexemple. Leur dessein nétant pas de propager le message divin mais de satisfaire leurs fantasmes libidinaux.
Voici donc des extraits de ces fameuses lettres (1), accompagnés de leur références. Les personnes intéressées peuvent consulter les ouvrages, en arabe, doù elles sont tirées. Mon objectif est damener les « intellectuels » et les « chercheurs » arabes à davantage de modestie et dhumilité et les inviter à balayer devant leur porte, au lieu de continuer à ergoter sur la théorie du complot dont ils disent être victimes. Et avec du courage, ils devront présenter leurs excuses au peuple amazighe en reconnaissant que lhistoire de la « civilisation » arabo-islamique est faites de massacre, dinvasions, de colonisation, dassimilation et dhumiliation des peuples conquis. Dautant plus que les pétrodollars arabo-musulmans perpétuent, sous dautres formes, grâce à la manne pétrolière, cette « tradition » de sinistre mémoire, en se déplaçant en Europe et dans les pays pauvres, munis de mallettes pleines de billets verts, pour sodomiser les enfants, se noyer dans des orgies avec des blondes de Suède et dItalie, dans des rivières de bière et de whisky.
Les écrits des « historiens » arabes et autres témoignent de la « traite des femmes » en Afrique du nord. Ibn Khaldoun nous informe que « Les Califes omeyyades demandaient à leurs gouverneurs des femmes berbères et en amassaient un nombre impressionnant » (2). Lhistorien Mohamed Talbi (3), nous parle dun calife omeyyade qui a adressé une lettre à son gouverneur dAfrique du nord, lui demandant de lui envoyer une femme amazighe qui devrait répondre à un ensemble de caractéristique. La lettre dit : « Hicham (4) a écrit à son gouverneur dAfrique du nord : LEmir des croyant (5), quant il a su et vu ce que Moussa Bnou Noussait envoyait à à Abdelmalek Bnou Marouan, que Dieu ait son âme, il a voulu bénéficier du même privilège en matière de femmes amazighes débauchées aux grands yeux, qui fondent les curs et qui nexistent point chez nous au Cham (6). Pour ce, sois délicat dans ton choix, cible la finesse de la beauté, les bras musclés, les poitrines généreuses, la douceur des corps, la finesse des ongles, la grandeur des bassins, les bras harmonieux, les cheveux doux, les yeux séduisant, les joues lisses, les petites bouches, les beaux trous, les corps complets, les pieds droits, la parole douce. Cependant, veille à la bonne éducation, car, elles (les femmes amazighes) sont choisies comme génitrices » (7)
1- Je me suis limité à traduire le sens. Les lecteurs sont priés de consulter les textes originaux en langue arabe.
2- Mahmoud Ismaël, « Les kharijites au Maghreb : Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie » - Dar Al Aouda Beyrouthe Librairie Madbouli Lecaire 1976- Page : 32.
3- Mohamed Talbi, « LEtat aghlabite 186 / 296 800 909 (histoire politique » - traduit en arabe par El Menji Essayadi publication de Dar Al Gharb Al Islami 1985 page 39. (Le texte de M. Talbi est en français)
4- Il sagit du Calife omeyyade Hicham Bnou Abdelmalek Bnou Marouane Al Amaoui.
5- Hicham Bnou Abdelmalek Bnou Marouane parle de lui-même en tant quEmir des croyant et ordonne à son gouverneur de suivre lexemple de ce que faisait Moussa Bnou Noussair vis-à-vis de son père Abdelmalek Bnou Marouan (père de Hicham) et lui envoyer des femmes amazighes débauchées « sur commande ».
6- Ancienne appellation de territoire qui couvre la Jordanie, la Syrie, lIrak et lArabie Saoudite.
7- Mohamed Talbi « Addawla Al Aghlabia 186 /296 800/909 (Attarikh Assiyassi), arabisation de El Manji Assiyadi, Edition Dar Algharb Al Islami 1985, page : 39. tiré de la revue Tifawt, n°4 Novembre / décembre 1994 page 63.