« Du temps, c’est ce que nous accordons le moins aisément, car notre souffrance est cruelle et nous sommes pressés de l’avoir finir » Proust.

Ce ne sera pas en historien ou sociologue que j’ai écrit cet humble ouvrage mais à la manière du poète , essayant de chercher à identifier et rapporter certaines causes profondes du malaise amazigh que l’élite marocaine devra se faire le devoir de guérir .Certes, les moyens ne font point défaut si les responsables politiques et gouvernementaux s’armeraient de la bonne volonté pour aller sur le terrain ,sympathiser de cœur et d’âme avec l’humanité de leur patrie et se réconcilier avec le peuple .Ce sera, l’enjeu de toute évolution que doivent consolider les socles réels d’une démocratie triomphante.

Vivre au sein d’une société Amazighe (Berbère) privée de simples droits de vie universellement reconnus , sans réagir avec tous les moyens légitimes favorables à l’application des conventions internationales, pour un changement qui mène à la dignité de l’homme amazigh(Berbère) qui a combattu vaillamment des armées à travers le monde : les pharaons (Sachant que toutes les dynasties des pharaons sont d’origine amazighe (Berbère) selon les dernières études anthropologiques) ; les romains ; les phéniciens ; les vandales ; la France ; l’Allemagne ; l’Italie ; l’Inde ; la Chine ; l’Espagne …et les invasions barbares arabes ; et ne pas contribuer à la reconnaissance des droits de l’entité amazighe constitue un crime même commis au nom des slogans soient progressistes , panarabistes, religieux ou autres .Si les colonisateurs ont marginalisé le peuple amazigh(Berbère) ,terre ,civilisation , identité ,langue …alors tout amazigh( Berbères) indifférent qui reste derrière le mur de silence, sciemment ou naïvement tombe dans le reniement systématique de soi .Cependant ,ces sources et ses interprétations ont leur origine dans l’histoire profonde de l’Afrique du nord ,évidement due aux tortures des colonisateurs qui ont laissé leurs séquelles de crimes de guerre contre Tamazgha (béribérie) connue pour sa tolérance. Cet amazigh (berbère) est jugé coupable devant l’histoire, les générations à venir et devant les milliers d’âmes de martyrs qui ont sacrifié leur vie à cette terre et à son peuple méconnu. Sans oublier que malgré tout, chaque peuple chaque génération, a ses militantes et militants, ses guerrières et guerriers, certes la manière peut sembler différente mais le but et l’argument restent uniques « Que le combat continue.», ou « Ad terz ula tekwna en Amazigh (Berbère)».

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