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Sirène: un florilège exquis de poèmes bâtis par deux personnes Valérie CAVELIER et Abdelmalek HAMZAOUI Préface
« Viens dans mes bras Un tableau de peinture se profile dans la suite des mots pour que le lecteur anticipe la houle et les vagues, l’odeur des algues et les caresses du vent qui soulève le voile sur les mystères de la vie. Le cœur bat ici pour surmonter l’épreuve de l’Amour tenu discrètement au silence dans un clos invisible puisqu’au-delà de la culture c’est toujours dans les entrailles qu’il habite : A la fois lieu de souffrance et halo de lumière, le cœur est sensible au sublime et chantre de la terre et du ciel. Fragile comme un astre, il fait la joie et les saisons de la terre, il se consume de douleur et –tel un enfant – il a besoin de douceur : Baptisé « Sirène », ce recueil de poèmes nous révèle deux artistes qui s’entendent sur l’hommage à rendre à la mer, à la lumière, à l’abeille, à la fleur et aux étoiles car tous distillent des notes de musique et des rayons de couleurs. La trame de la culture-mamelle nourrit infiniment l’ouvrage qui image pour nous tant de séquences fugaces pour lesquelles le temps se fige et l’espace se dédouble. Les mots, pourtant si fatigués de porter le monde, rendent ici des nuances nouvelles initiant une profondeur de sensations presque palpables. L’allégorie de l’amour et de la vie le dispute aux éléments du cosmos dans un mouvement qui rappelle tantôt la vague, tantôt la flamme ou encore la crinière du cheval au galop : « Ta crinière Des textes qui évoquent souvent le haiku du grand poète Masaoka Shiki, les distiques de Rabindranath Tagore ou les vers des troubadours de l’Atlas qui se cristallisent en proverbes dans l’archéologie collective. Courts, simples et beaux, les poèmes de « Sirène » n’éludent ni la peur du néant duquel nul regard ne revient ni le fardeau des nuits que l’esprit des artistes supporte. Les cris portés ça et là par les mots de la langue font écho à l’absence de l’artifice rhétorique. La simplicité met au jour tant d’images sortant de l’évanescence progressive de l’opacité des horizons vers lesquels l’imagination de nos poètes nous emmène : Le paquebot, le cheval, l’oiseau blanc, la mer et le vent … s’invoquent en adjuvants dans la quête du bonheur ; artefacts qui permettent de s’évader de soi, se libérer des abots et bâtir au loin un nouvel univers. Youssef AIT LEMKADEM Auteur: Abdelmalek HAMZAOUI
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